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Les effets indésirables du Confinement.

Même si je me suis dit que je n’écrirai pas sur une situation transitoire, je ne peux pas rester indifférente à ce qui nous arrive en ces semaines d’isolement social.

En tant que psychologue, j’ai la tendance à rester en observation tout le temps, à m’analyser constamment, à comprendre les autres et leurs relations.

Je cherche toujours à voire le bien chez les gens et dans ce qui se passe autour de moi, j’ai donc vu cette période d’isolement comme un moment quand la planète respire et les relations se renforceront. Ce n’est qu’une partie de la vérité que nous vivons aujourd’hui, une partie qui ne s’applique que temporairement et qui ne reste finalement valable que pour certaines personnes.

L’autre côté de la vérité est que pendant la période d’isolement, nous sommes confrontés à la privation de certains besoins de base et aux défis de la vie que nous évitons avec succès en nous distrayant par le travail ou la vie quotidienne.

Je trouve important d’écrire cet article car c’est une période sans précédent, à laquelle personne ne s’attendait, une période pour laquelle aucun de nous ne l’a préparée ou anticipée. C’est un moment qui connaît certains facteurs aggravants qui ont un impact non seulement sur le moment présent mais aussi sur notre avenir en tant qu’humains. N’oublions pas que tout souvenir ayant une charge émotionnelle a tendance à s’étirer profondément enraciné dans le cortex préfrontal, comme une empreinte digitale ou une cicatrice que nous porterons pour le reste de notre vie. Si cette expérience est mal traitée, en raison d’une façon de penser déficiente, elle peut laisser des traces dans la structure de la personnalité. Même si nous sommes bien maintenant et n’observons pas ce que nous ressentons et pensons (parce que nous étions habitués à ignorer certains aspects personnels – en nous concentrant sur les autres) plus tard, le temps nous mettra face à face avec notre propre solitude, avec des peurs et de la tristesse. Les traumatismes non traités ont tendance à remonter à la surface en toute occasion, pour que le corps et la psyché guérissent finalement, par tous moyens. Tant que nous ne guérirons pas les blessures émotionnelles, elles ne nous donneront pas la tranquillité d’esprit que nous recherchons tous d’une manière ou d’une autre.

Les effets indésirables du confinement :

L’isolement social – est un phénomène couramment rencontré dans certains troubles de la personnalité. Maintenant, nous sommes tous obligés de le faire. Certains parviennent à y voir une opportunité de repos et de se penché sur soi. Cependant, le manque de prévisibilité (pour savoir combien de temps nous sommes confine) et de la décision personnelle sont des éléments qui entravent dans certains cas, mettant en évidence les avantages possibles. L’homme est un animal social et il apprend mieux par rapport à l’autre parce que ce qui est en dehors de lui reflète ce qui peut être en lui. Par ambition, fierté ou habitude, les gens acceptent l’isolement et essaient de faire par eux-mêmes ce qu’un autre ferait de mieux pour eux. C’est comme si on était seul dans une grotte et on n’entend que l’écho qui se répète dans la boucle, sans répondre aux questions. L’effet psychologique de l’isolement social est la confrontation avec le soi qui, s’il est fragile, à la lumière de l’isolement, met en évidence toutes les fissures qui sous la vague d’écho peuvent conduire à la destruction. Lorsque nous ne pouvons plus faire appel à des mécanismes de défense, nous restons vulnérables à notre propre force destructrice. Maintenant, celui qui s’aime sera reconnaissant et celui qui doute de sa valeur sera blessé / détruit. Nous, avec nos pensées et nos actes, sommes nos plus grands ennemis. Maintenant, quand c’est le bon moment pour commencer une psychothérapie parce qu’il est temps, nous trouvons des excuses comme qu’il n’y a pas d’argent et tout cela afin que nous puissions éviter un peu plus ce qui arrivera à un moment donné, le rencontre avec soi-même.

A la rencontre du SOI – que nous fassions cet isolement seul ou avec des membres de la famille, les options de socialisation sont limitées. Quel que soit votre position dans l’espace de la maison, vous vous rencontrerez à un moment donné. Ainsi, vous découvrez que vous n’êtes pas seulement une femme ou un homme, que vous n’êtes pas seulement un parent ou une profession, que vous n’êtes pas seulement un pion social ou une personne qui prend des décisions … vous allez découvre l’enfant intérieur que vous avez oublié dans votre quête de de la vie. Vous découvrez les succès et les déceptions du passé, les ambitions et les désirs pour l’avenir et surtout les limites et regrette que certaines choses ne puissent plus être faites. C’est le moment idéal pour poser des questions sur qui vous êtes, sur le sens de la vie et sur votre rôle dans votre propre vie.

Les conflits avec le/la partenaire de vie – comme vous allez voir dans les lignes écrites ci-dessous, en couple, tout se joue sur le style d’attachement des partenaires et sur les blessures d’attachement que nous portons tous en nous. La façon dont nous avons reçu ou avons été privés d’affection dans l’enfance, définit notre mode d’attachement. En vieillissant, bien que nos besoins émotionnels restent insatisfaits, nous apprenons à prétendre que nous sommes des adultes et que nous n’avons plus besoin d’attention et d’amour. Les gens investissent beaucoup dans leur vie sociale, dans leur carrière, dans leurs aspects physiques et intellectuels, le tout afin d’obtenir indirectement la validation et l’admiration des autres ou même d’eux-mêmes. Le besoin d’amour est déplacé dès les personnes significatives de notre vie (mère, père, grands-parents, frères et sœurs), vers le ou la partenaire de vie. Dans la période d’isolement avec notre partenaire, nous ne pouvons plus chercher de validations dans le travail, dans l’image sociale ou nos accessoires que nous affichons. Nous nous réveillons devant notre partenaire de vie, qui reste la seule source d’émotion si nécessaire pour se sentir entier.

Certains couples parviennent à trouver une belle dynamique basée sur l’amour, l’attachement et le soutien, mais la plupart de ceux qui ont un trouble de l’attachement entre en conflit. Dans cet isolement en deux, sors à la surface ce qui n’a pas été dit, des demandes sans réponses, des désirs insatisfaits, des besoins inhibés. Lorsque nous sommes fatigués de nous-mêmes, ou lorsque nous n’aimons pas ce que nous trouvons dans l’intimité de nos pensées et de nos émotions, la colère est dirigée vers l’autre parce qu’il reste au moins tant de dignité, pour ne pas se blesser seul. Nous créons des circonstances pour que l’autre nous donne la douleur de guérison dont nous avons besoin pour réaliser qu’il manque quelque chose de notre vie.

Les conflits ou l’évitement de  l’enfant – pour ceux qui sont avec des enfants à la maison, est une occasion unique de renforcé ce lien si important. Certains profitent de l’occasion d’avoir du temps et peut-être qu’une plus grande proportion de parents tentent de s’échapper. Maintenant, le style éducatif des parents est évident. Coercitif par appel au pouvoir ou éducatif par l’exemple et la négociation. N’oublions pas que dans ces périodes, les enfants ont également besoin, en particulier, de la validation, de l’acceptation et du contact émotionnel. Nous avons pris l’habitude de laisser les enfants aux soins du système éducatif, de juger quand les autres ne traitent pas correctement nos enfants et maintenant sont les parents qui doivent répondre à leur propre exigences. Il est frustrant de voir quelles sont votre limites et ceux de vos enfants, de leur projeter des attentes sans qu’elles ne se réalisent, d’être confronté à l’opposition du petit qui revendique son autonomie ou de celui qui veut profiter que vous êtes enfin là. Les enfants reflètent d’une façon authentique la personnalité de leurs parents. En les observant, vous pouvez comprendre leur demande et vos limites.

Risque de dépendance à l’alcool et aux substances – il existe déjà des statistiques montrant que depuis le début de la période de quarantaine les ventes d’alcool ont augmenté de 12% en France. La dépendance quelle qu’elle soit (alcool, tabac, stupéfiants, shopping, nourriture, sexe, etc.) est un moyen d’anesthésier les sens et de distraire des émotions et des pensées difficiles à gérer. Bien qu’une grande partie de ces émotions et pensées fortes ne soient pas conscientes, une consommation élevée de nourriture ou d’alcool peut être un bon indicateur qu’une partie de la vie psychique n’est pas en équilibre. Le développement de la dépendance induit artificiellement la sécrétion de dopamine. La dopamine est un neurotransmetteur qui est libéré par les centres de récompense du cerveau et aide à réguler la réaction émotionnelle en approchant ce qui a causé le plaisir. Si dans la vie normale, nous obtenons nos récompenses par le travail, la socialisation, les promenades dans la nature ou les sports, isolément, beaucoup de ces méthodes ne sont plus accessibles.
Les récompenses peuvent être émotionnelles ou physiques. Lorsque les émotions sont anesthésiées, nous recourons à des émotions physiques et concrètes. Personne ne nous enseigne l’importance des émotions dans notre vie, comment elles jouent un rôle régulateur de tout le corps et du processus de pensée. Le plus souvent, nous sommes même encouragés à ne pas montrer nos émotions car elles nous font paraître sensibles. Dans l’éloignement social, les seules récompenses à portée de main sont les émotions et elles répondent à des questions comme “comment je me sens”, “qu’est-ce que je ressens comme ça”, “que puis-je faire pour moi-même et les gens autour de moi pour me sentir bien “, Être apprécié et se sentir aimé. Pendant cette période, certains prennent des excès qui peuvent conduire à des toxicomanes et d’autres approchent émotionnellement qui ils peuvent. Plus précisément, certains s’enfuient et d’autres restent pour trouver des solutions.

Mise en évidence des troubles psychologiques inhibés
– trouble obsessionnel compulsif – se caractérise par des pensées et des compulsions obsessionnelles / répétitives conçues pour diminuer la tension mentale accumulée après les ruminations. L’un des troubles obsessionnels les plus courants est le nettoyage / l’hygiène. Les gens qui souffrent de ce trouble recourent fréquemment au lavage des mains, à la maison ou au travail. Dans ce contexte particulier, ce trouble s’intensifie, car la peur initiale est entretenue par le contexte social.
Dans le trouble obsessionnel compulsif, la peur et l’anxiété sont les éléments de base. En confinement, bien que le risque de contamination soit faible, les traits anxiogènes connaissent un degré plus élevé que d’habitude. Parmi ces facteurs, je pourrais citer: la possibilité de contamination, l’impossibilité de contrôler les situations et de ceux avec qui nous entrons en contact, la peur de perdre le travail ou les revenus … etc. L’élément commun à tous les troubles obsessionnels compulsifs est le désir de certitude et de contrôle, qui est l’effet d’une inhibition émotionnelle qui ne permet pas une bonne adaptation aux situations de la vie.
– Troubles anxieux / panique – se manifestent par une augmentation de l’inconfort personnel, une augmentation de la fréquence cardiaque et, dans certains cas, une manifestation somatique par des troubles digestifs, une accélération de la fréquence respiratoire, la transpiration ou même des douleurs musculaires dues à la tension mentale.
Dans la période d’isolement, au cours de laquelle de multiples messages de panique sociale sont transmis sur tous les réseaux de communication, le corps devient plus sensible aux signaux internes. Ce que nous n’avions peut-être pas remarqué auparavant parce que nous étions occupés, nous y prêtons plus d’attention que d’habitude. Le corps nous dit ce que le psychique cache ou ne veut pas affronter.
– la dépression – est un trouble auquel nous avons tous été exposés à un moment donné, à un degré plus ou moins élevé. Il est décrit par un état de profonde tristesse, de désir d’isolement et de manque de motivation. Le meilleur traitement contre la dépression est: le contact social, le sport, une alimentation saine et une action enrichissante. Dans l’isolément, il est presque impossible d’intervenir en cas de dépression. Je considère qu’il s’agit de l’un des troubles présentant le plus haut risque d’activation pendant l’isolement social et ne doit être ignoré ni maintenant ni plus tard.
La dépression est un phénomène très complexe dans son développement et son enracinement. La dépression non traitée affecte ainsi le bon fonctionnement de l’individu et ses relations avec les autres.
– troubles de la personnalité – sans entrer dans des détails très complexes, les troubles de la personnalité sont définis comme une structure fonctionnelle émotive et comportementale déficiente. En général, ceux qui ont des tendances ou qui souffrent de troubles de la personnalité sont sensibles aux changements de leur environnement ou au niveau de leur propre corps. Toute modification interne ou externe peut déclencher l’activation de mécanismes de défense ou d’adaptation impliquant de véritables processus intellectuels et émotionnels. La vie déjà difficile dans un monde “normal”, Isolée peut être détruite du fait que les repères du bien / du mal, du vrai / du faux, ne sont plus les mêmes. Certains indicateurs d’activation de ces troubles sont: augmentation de l’anxiété, développement d’une dépression, addictions, changement soudain d’un état émotionnel à un autre, etc. Au niveau émotionnel, il peut y avoir un sentiment de confusion, de dispersion, des difficultés à identifier les émotions personnelles et un évitement constant du contact avec soi.
– paranoïa et méfiance sociale – sinon maintenant, quand? Je pense que ce trouble est classé 1er parmi les isolés. Internet fait circuler toutes sortes de théories du complot qui, d’une part, renforcent les croyances dysfonctionnelles existantes ou en créent de nouvelles parmi ceux qui ont ces tendances mais ne le savent pas. Toutes nos croyances sont construites sur ce que nous vivons et ressentons. Le processus de raisonnement connaît des distorsions dues aux expériences vécues. Nous avons tous connu des injustices, des contraintes, des événements malheureux, etc., mais selon la façon dont nous avons traité ces événements, nous avons également construit notre système de raisonnement.
Le trouble paranoïaque est caractérisé par un manque de confiance dans les autres et un sentiment d’intrusion et de danger personnel dû à des facteurs externes. Elle est encadrée par un trouble de la pensée car l’incapacité d’analyser et d’interpréter correctement la réalité conduit à des décisions et des comportements défavorables.

– Les troubles de l’attachement – sont le plus souvent observables dans nos relations avec les autres. Les personnes qui ont des troubles de l’attachement au cours de cette période peuvent ressentir des émotions fortes telles que: sentiment d’abandon, anxiété de séparation, dépression. Reviendra à la surface des pensées comme “je ne compte pas”, “je me sens mal aimé”, “je me sens abandonné, oublié du monde et des amis”, “l’autre ne se soucie pas de moi”, “je me sens privé et pas important ». Dans l’isolement, il est difficile d’ignorer le manque d’amour et d’appartenance car la personne qui n’a jamais eu assez, ne sait pas s’offrir soi-même. Dans le cas où ce besoin est aigu, des réactions de comportements agressifs exigeants peuvent survenir ou par la manifestation de la dépression inhibée jusqu’à présent. Le risque de suicide, le chantage émotionnel ou la scarification sont quelques-uns des comportements qui mettent en évidence un trouble de l’attachement.
Même ceux qui ont un attachement évitant, s’ils sont isolés avec d’autres membres de la famille, ne pourront plus éviter, par les méthodes qu’ils connaissent, le contact et la demande de contact. Si l’évitant a jusqu’à présent quitté le conflit, il est maintenant contraint de l’affronter, de ressentir le fardeau émotionnel et de le gérer. C’est le moment où les mécanismes d’adaptation sont visibles, la confrontation ou l’évitement ne fonctionnent plus. Il n’y a qu’une seule scène dans laquelle tout se déroule, dans laquelle les options sont simples: résoudre ou abandonner.

Conclusions:
Sans ignorer les effets bénéfiques de cet isolement social, cependant, dans cet article, l’attention est attirée sur les effets psycho-émotionnels négatifs de l’isolement à domicile. Par conséquent, ceux que j’ai identifiés comme les plus évidents sont:
1. privation de contact social – l’impossibilité d’une auto-évaluation correcte (manque de validation sociale). Recommandation: personne ne peut se évaluer objectivement, avant d’émettre des jugements de valeur à votre sujet, consulter des personnes non impliquées ou inconnues.
2. déclencher une auto-analyse difficile à maintenir sans intervention spécialisée. Les réponses trouvées aux questions posées en isolation, risquent de connaître un degré élevé de distorsion cognitive. Recommandation: ne prenez pas de décisions en temps de crise.
3. détérioration de la relation de couple – l’isolement avec le partenaire de vie oblige à l’observation et à l’analyse. Les besoins et les désirs non satisfaits sont évidents – le désir d’action ou d’abandon apparaît. Recommandation: Cherchez une thérapie de couple avant de prendre une décision. Parfois, il est plus facile de réparer que d’abandonner ou de prendre le relais.
4. Décharge émotionnelle négative sur les enfants – il est parfois difficile de gérer toutes les demandes et les besoins des enfants. Dans les conditions où il nous est difficile de faire face à nos besoins émotionnels, plus il sera difficile de trouver la disponibilité nécessaire au bon développement des enfants. Recommandation: Essayez de comprendre ce que l’enfant vous envoie, quel est son message caché derrière ses comportements. N’agressez pas verbalement ou physiquement les enfants car vous le regretterez plus tard.
5. Risque accru de dépendance à la nourriture, à l’alcool ou à des substances – il y a beaucoup de choses qui nous gênent constamment mais nous trouvons rapidement des sources de plaisir pour compenser ce qui n’est pas bon dans la vie. Quand nous sommes isolés, les options sont faibles et cela nous amène à nous tourner vers ce qui est à notre portée. Recommandation: éviter les excès de toute nature et répéter les comportements de dépendance. Plus précisément, évitez de trop manger et de boire de l’alcool ou des drogues tous les jours. Trouvez d’autres sources de plaisir (exercices physiques, exposition au soleil, lecture, massage, douches, proximité physique avec un être cher, participation à des activités avec les enfants)
6. Déclenchement de troubles psycho-émotionnels connus ou préexistants dans un état latent. Tout changement dans le bien-être général qui persiste pendant plus d’une semaine et qui affecte vos relations avec les autres ou vos croyances sur vous-même indique que quelque chose ne va pas bien avec vous. Recommandations: Faites attention aux manifestations émotionnelles, corporelles et comportementales. Tout changement qui causera des dommages psychologiques ou relationnels est le signe d’un problème existant ou qui commence à se développer. Ne restez pas indifférent, appelez un spécialiste (psychologue / psychiatre) si les symptômes persistent.

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